mai 2015

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Aurore S. est basée dans la banlieue Est de Paris. Il y a quelques mois, elle a trouvé un vélo grâce à la Cyclofficine et depuis elle vit le plaisir quotidien de la bicyclette ; T'as vu mon vélo est allé la voir dans le XXe arrondissement de Paris.

C’est quoi, pour toi, le vélo en ville ?

Depuis l’achat de mon Batavius il y a quelques mois, c’est devenu mon principal moyen de locomotion, de plaisir et de découverte. Certes, sous la pluie, ce n’est pas idéal… Mais seules les plaques de verglas me poussent réellement à le laisser dans son abri. Avant qu’il n’entre dans ma vie, je me contentais des Vélib’. Je continue à les emprunter si je dois aller à plus d’une heure de vélo de chez moi, en complément du métro.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le vélo à Paris ?

J’apprécie surtout le vélo, pas spécialement d’en faire à Paris. La ville n’est pas idéale pour les cyclistes (côtes bellevilloises, pistes cyclables encore trop peu nombreuses à mon goût, pavés flippants sous la pluie…), même si cela s’améliore beaucoup. Pourtant, je ne me vois pas autrement qu’à vélo à Paris, il faut croire qu’une fois qu’on a goûté à la liberté de se mouvoir à sa convenance, on oublie les chaînes qui déraillent, le souffle court après une montée interminable ou les chevilles bleuies par ces fourbes de pédales. Pouvoir vivre à son rythme, rejoindre ses amis où qu’ils soient rapidement, le nez au vent, rentrer sans inquiétude le soir, quelle que soit l’heure, se balader sans but en se perdant dans une énième ruelle inconnue… quel plaisir !

Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer, d’après toi ?

Plus de pistes cyclables, soigner certaines chaussées cabossées, rajouter des emplacements pour garer nos biclous, mais surtout éduquer la population à l’utilisation des vélos, au respect des cyclistes et des espaces mis à notre disposition pour circuler (je ne compte plus le nombre de fois où des passants agacés m’ont traitée de noms d’oiseaux quand je me suis fait entendre sur la piste cyclable…)

C’est quoi ton bon plan, ton astuce ?

La Cyclofficine : cette association m’a permis d’acheter à un prix tout à fait convenable un vélo qui me correspond (hollandais, donc grand et avec un guidon haut – j’aime rouler le dos droit), de le retaper grâce aux conseils avisés et bienveillants de Stéphane (l’un des salariés de leur antenne sise à côté de la Flèche d’Or), et de savoir comment l’entretenir un minimum. Ils ont quatre ateliers répartis entre Paris et la proche banlieue, ça me rassure de savoir que même en rade, je peux facilement me débrouiller pour y remédier, et voir ainsi mon fidèle destrier comme un atout au quotidien, pas comme une source de soucis à venir.

Merci Aurore !

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Romain D. a un fixie noir avec lequel il fonce dans Paris, et demain c'est son anniversaire.

Pour ceux qui n'auraient pas reconnu l'image Panini collée à son cadre, c'est Manuel Neüer (le meilleur gardien de tous les temps).

C’est quoi, pour toi, le vélo en ville ?

C’est avant tout du fun ! Depuis que je suis tout petit, le vélo a été une source inépuisable d’amusement : bicross, VTT, le vélo de Mamie, et maintenant le pignon fixe ! Le métro parisien ne m’a jamais dérangé, mais il n’y a pas meilleur moyen de découvrir une ville que le vélo. Je ne sors jamais sans lui. Certains ont besoin d’un bon café pour démarrer la journée ; il me suffit de me mettre en selle et de prendre une bonne bourrasque de vent dans la tronche (celle qui pique le nez) pour me sentir enfin éveillé !

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le vélo à Paris ?

Paris est une des plus petites capitales d’Europe, aussi c’est le moyen de transport le plus rapide pour se rendre d’un point à autre. Bon, il est vrai que je roule souvent comme un taré, mais traverser la ville ne me prend jamais plus de 20 ou 25 minutes. Et il y a une vraie jouissance à doubler les voitures qui s’entassent à la moindre intersection. Moi qui étais toujours en retard, j’arrive maintenant pile à l’heure, et avec le sourire !

Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer, d’après toi ?

Il faudrait plus de zones 30, je me sens toujours beaucoup plus en sécurité quand elles apparaissent. Je ne parlerai pas du boulevard Magenta, qui est un cauchemar pour tout cycliste. Enfin, un tire-fesses pour les rues de Belleville ou de Ménilmontant ne serait pas du luxe.

C’est quoi ton bon plan, ton astuce ?

De faire ce que je dis, et pas ce que je fais ! Donc lumières, casque et freins, c’est vraiment important. Pour une superbe balade, je suis souvent le canal de l’Ourcq à côté de chez moi, on traverse différentes strates urbaines avant de se retrouver dans la campagne. Et la campagne, c’est bien.

Merci Romain, et bon anniversaire !

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Ote D. est suédoise, en ce moment elle étudie à Paris. Comme elle n’a pas de vélo ici, elle roule à Vélib’.

Elle a rencontré T’as vu mon vélo ? dans le parc de Belleville.

Qu’est-ce que c’est, pour toi, le vélo en ville ?

J’utilise surtout le vélo au printemps et en été, au lieu de prendre le métro. J’ai commencé pour économiser de l’argent, mais ensuite j’ai découvert que faire du vélo me rend très heureuse.

Qu’est-ce que tu apprécies particulièrement dans le vélo à Paris ?

Le Vélib’ ! À Stockholm, nous avons aussi des “city-bikes”, mais il n’y a pas beaucoup d’endroits où on peut les trouver, donc ce n’est pas aussi pratique.

Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer, d’après toi ?

La sécurité. Il faudrait aménager encore plus de pistes cyclables séparées.

C’est quoi ton bon plan, ton astuce ?

Je ne pense pas avoir d’astuce particulière, mais juste un petit conseil : si vous trouvez un Vélib’ à Jourdain, n’oubliez pas de vérifier les freins avant de descendre la rue de Belleville…

Merci Ote, on fera bien attention !

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Lux R. vit en région parisienne depuis 8 ans mais n’est parisien que depuis 3 ans. Côté vélo il se considère plutôt rider pépouze

T’as vu mon vélo ? a prix un verre avec lui à Belleville.

Qu’est-ce que c’est, pour toi, le vélo en ville ?

Déjà, je ne sors pas mon vélo entre novembre et mars à cause de mon désamour prononcé pour la pluie. Ensuite, le réseau de métro étant très dense, je n’utilise mon vélo que pour les trajets de moins de vingt minutes : pour aller boire des verres, aller au cinéma, au sport, en balade, etc. C’est pour ça que mon vélo est basique : une seule vitesse avec rétropédalage, un frein, une sonnette. Un petit braquet me permet de gravir les côtes de l’Est parisien facilement, mais ça peut devenir un problème si je veux faire deux heures de route en sortant de Paris !

Qu’est-ce que tu apprécies particulièrement dans le vélo à Paris ?

J’apprécie surtout le fait de voir la ville. Paris est magnifique, on n’en profite pas assez en métro. J’aime bien découvrir de nouvelles rues, de nouveaux bâtiments, j’adore avoir l’impression que je ne connais toujours pas la ville.

Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer, d’après toi ?

Les deux problèmes à Paris sont le nombre de voitures et le manque de rues piétonnes. Tous les cyclistes parisiens veulent la même chose : d’avantage de pistes cyclables ! Dans les petites rues, ce n’est pas gênant, mais dès qu’il y a trois voies, ça devient l’angoisse. Peur de s’engager pour tourner, peur des bus et des portières… La balade devient de la survie et c’est là que faire du vélo ne m’intéresse plus. Du coup j’aime bien rouler de nuit.

C’est quoi ton bon plan, ton astuce ?

Mon astuce est de rouler tranquillement, pas de risques inutiles (je ne grille pas les feux rouges). Je suis un rider pépouze.

Merci Lux !

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Pour la fête du travail, T’as vu mon vélo ? vous offre de nouvelles photos de Claire, Nicolas et leur tandem !

N’oubliez pas de cliquer sur les photos pour les agrandir.

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