septembre 2015

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Antoine L., des Cycles Bogoss nous ouvre son atelier.

T’as Vu Mon Vélo ? est parti cet été à la rencontre de professionnels qui travaillent sur un vélo ou autour de la bicyclette. Cette semaine, le reporter avait oublié son magnétophone. Il n'y aura donc pas d'interview.

Antoine est dans le vélo depuis longtemps. Après avoir touché au vélo électrique, il s’est tourné vers le vintage. Dans son atelier rue de Montreuil, il répare les biclous du quartier et compose des vélos de prestige à la carte avec les pièces les plus authentiques…

Le clou de sa collection ? Son vélo à lui, un Look qui a couru le Tour de France ; en carbone, léger comme une plume, c'est avec ce bijou qu'il traverse la ville pour venir travailler.

Les Cycles Bogoss sur Facebook.

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Elian A. est le Cycloplombier, un plombier qui se déplace à vélo.

T’as Vu Mon Vélo ? est parti cet été à la rencontre de professionnels qui travaillent sur un vélo ou autour de la bicyclette. À cause d’un souci de développement de film, il y a moins de photos que d’habitude.

Arrivé à Paris il y a dix ans de sa Bretagne natale, Elian a très vite abandonné sa voiture après s’être confronté à la circulation parisienne. Trop de stress. Il s’est donc mis au vélib. Lorsqu’il a commencé son activité de plombier l’an dernier, il a décidé de se déplacer professionnellement en vélo-cargo, un type de deux-roues spécialement conçu pour le transport de cargaisons lourdes : certains y mettent leurs enfants, d’autres des colis, le cycloplombier peut transporter tous ses outils !

C’est quoi, pour toi, le vélo en ville ?

C’est la liberté de se déplacer, et l’objet qui met tout le monde au même niveau.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le vélo à Paris ?

La capacité de se déplacer rapidement. Même si on en prend plein les poumons, c’est l’idéal à Paris ; on démarre rapidement, on se déplace rapidement, on se gare rapidement. C'est facile à acheter et à réparer, c’est pour toutes ces raisons que j’ai décidé de faire mon métier à vélo, en l’occurrence un vélo-cargo.

Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer, d’après toi ?

En premier lieu il faut améliorer la sensibilisation des piétons sur l’existence des pistes cyclables, en sachant qu’un cycliste sans vélo est un piéton averti (alors tous en selle !)

Il faudrait aussi des pompes à vélo en libre-service, et des contrôles plus drastiques sur les véhicules garés sur les pistes cyclables… Ça cause des drames, quand un cycliste doit se décaler sur la chaussée avec les véhicules à moteur…

C’est quoi ton bon plan, ton astuce ?

Si tu cherches un bon plombier à Paris, appelle Le Cyclo Plombier : il est à vélo donc il est réactif et ne pollue pas (tes enfants peuvent respirer), il a le sourire au beau fixe, il est efficace et pas cher… d’ailleurs c’est l’artisan que je préfère !

Merci Elian !

(T’as Vu Mon Vélo ? a participé à l’opération de financement participatif du Cycloplombier au début de l’année.)

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Marie et Cédric, cyclotouristes et agence de voyage à vélo.

T’as Vu Mon Vélo ? est parti cet été à la rencontre de professionnels qui travaillent sur un vélo ou autour de la bicyclette.

Cédric est parisien, Marie est lorraine mais vit à Paris depuis cinq ans. Le couple s’est mis au cyclotourisme en 2011 et a découvert une nouvelle manière de voyager. En 2014, ils pédalent à travers l’Amérique du Nord, puis fondent Cyclogo, une agence de voyage spécialisée dans le tourisme à vélo.

C’est quoi, pour vous, le vélo en ville ?

C’est la liberté, la rapidité, et l’avenir aussi. À vélo, on va plus vite qu’à pied ou par les transports en commun, et on laisse la ville respirer un peu. La force des mollets, c’est l’énergie de demain !

Qu’appréciez-vous particulièrement dans le vélo à Paris ?

On voit les changements de la ville, on la sent grouiller, on assiste à des scènes de vie. On a la chance d’habiter une ville-musée, autant en profiter.

Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer, d’après vous ?

Les pistes cyclables, sur lesquelles les voitures ont tendance à se garer. Réaménager la place de la Bastille (mais c’est en projet) qui est infestée de nids-de-poule. Mais les cyclistes doivent aussi ne pas se croire toujours prioritaires : le respect va dans les deux sens.

C’est quoi votre bon plan, votre astuce ?

Rouler la nuit ! La ville est calme et silencieuse, les bâtiments sont éclairés. C’est poétique !

Merci Marie & Cédric, et bonne route !

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Jo P., coursier à vélo à Paris.

T’as Vu Mon Vélo est parti cet été à la rencontre de professionnels qui travaillent sur un vélo ou autour de la bicyclette.

Jo a commencé à pédaler pour aller au lycée. Au cours d’un voyage à vélo il se rend compte qu’il aime beaucoup ce mode de déplacement, et décide d’en faire son métier. Maintenant, il passe quatre à six heures par jour sur sa selle, à parcourir la ville d’un bout à l'autre. Ça change du cyclotourisme, mais c’est tout aussi fun pour lui !

C’est quoi, pour toi, le vélo en ville ?

C’est d’abord la simplicité, le côté pratique, et un bon moyen de se faire plaisir. C’est aussi se dépenser sans dépenser ! La moindre sortie coûte cher, pourtant, avec un vélo, on parle rarement d’argent… Enfin, c’est un moyen d’agir à son niveau contre la pollution. Ton carburant, c’est tes jambes, et ton moteur, ton endurance.

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le vélo à Paris ?

Le vélo ! Pour se déplacer à Paris, on est beaucoup plus rapide à bicyclette. On est peu touché par les embouteillages, on peut facilement se faufiler entre les voitures, et ça, c’est le pied total.

Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer, d’après toi ?

Je ne pense pas qu’il y ait grand-chose à changer, si ce n’est la mentalité des gens, automobilistes comme piétons, pour un meilleur partage de la route – et c’est pas gagné. Il faudrait aussi améliorer la sécurité pour empêcher les vols de vélos.

C’est quoi ton bon plan, ton astuce ?

Le bon plan pour moi, c’est le monovitesse. Rien de mieux pour la ville ! Plus léger, plus simple, impossible de dérailler ! Juste une petite galère sur Ménilmontant, mais sinon ça passe.

Merci Jo, à bientôt dans les rues de Paris !