janvier 2016

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Audrey L. est orthophoniste à Paris, mais est originaire des pays de la Loire. Elle est cycliste depuis peu : le vélo à Paris, c’est tout nouveau pour elle, qui a fait l’acquisition d’un vélo électrique en septembre dernier, se disant qu’à 26 ans, elle était prête à porter la Moustache.

T’as Vu Mon Vélo ? a découvert la Cité florale en allant la rencontrer.

C’est quoi, pour toi, le vélo en ville ?

La liberté de mouvement, des déplacements plus rapides et l’alternative idéale aux transports en commun. Je suis à vélo cinq jours sur sept, pour me rendre au travail et au sport. Pour moi, le choix de l’électrique s’est fait rapidement : je fais 20 km par jour en deux-roues, le but n’est pas d’arriver au boulot comme si je sortais du hammam, ni de ressembler à Jeannie Longo à la fin du mois… voire de la semaine !

Que peux-tu me raconter sur ton vélo ?

C’est un vélo Moustache (made in France !), un Friday 26. Le moteur est sur le pédalier, à assistance proportionnelle. Ça veut dire que plus je force sur les pédales, plus l’aide électrique est présente, et inversement. C’est top en côte, au démarrage après un feu rouge ou pour doubler. Le choix de la puissance est facile (éco, tour, sport ou turbo) et permet d’utiliser le vélo dans des situations variées. Le mode tour, par exemple, est cool pour être sur le même rythme qu’une personne en vélo traditionnel. Les roues sont épaisses, c’est confortable sur les pavés, et les lignes du vélo sont épurées, le design est sympa. Il est très beau, j’en suis fan !

Qu’apprécies-tu particulièrement dans le vélo à Paris ?

Après le boulot, ça me vide la tête, ça me permet de penser à des projets, et puis je chante tout fort en allant plus vite que les automobilistes… Après le sport, c’est pareil, je chante toujours aussi fort en pédalant et j’admire la ville. Paris la nuit, je ne m’en lasse pas.

Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer, d’après toi ?

Il faudrait réfléchir à la logique des pistes cyclables, certaines commencent sur la droite et se poursuivent à gauche de la chaussée. Les ronds-points auraient aussi besoin d’être repensés. La longueur des feux aux croisements est problématique : souvent, l’attente est trop longue par rapport aux voies non cyclables. Et puis il faudrait des garages à vélo plus nombreux et couverts, comme on peut en voir à Amsterdam ou Berlin, ainsi que des quartiers entièrement piétons et cyclables, au moins le week-end.

C’est quoi ton bon plan, ton astuce ?

J’utilise beaucoup l’application Plume air report. Les indications sur la qualité de l’air me permettent d’adapter mon allure en cas de pollution forte, à défaut de pouvoir modifier mes horaires de départ.

Merci Audrey ! Et bonne année à tou·tes les lecteurs et lectrices !