Lauraine M. habite dans le XXe arrondissement de Paris. Elle fait du design et du dessin quand elle ne fait pas du vélo. Si vous aimez le panier sur sa roue arrière, Lauraine nous apprend même à le bricoler. Et pour ceux qui aiment les récits d’aventure, elle a raconté son voyage sur l'Eurovélo 6 : de Nantes à Pornichet #1, #2 et #3
C’est quoi, pour toi, le vélo en ville ?
C’est un moyen de locomotion plus agréable que le métro ou le bus.
Qu’apprécies-tu particulièrement dans le vélo à Paris ?
À vélo je me sens libre et davantage en contact avec la ville, les gens, plus disposée à rencontrer l’autre, plus ouverte, en somme. Quand je suis sur mon vélo, j’apprécie mieux le soleil, le vent, les odeurs – même si, souvent, ce sont des odeurs de pots d’échappement.
Qu’est-ce qu’il faudrait améliorer, d’après toi ?
Le vélo à Paris peut être un véritable enfer, la ville est très mal équipée pour nous accueillir. Les pistes cyclables ne sont pas sécurisées, tout le monde empiète dessus, voitures comme piétons. Bien souvent il n’y en a pas, il faut alors se faufiler entre bus, camions et voitures, ce qui peut être très dangereux. Mon cauchemar, c’est le carrefour de La Chapelle pour aller sur le boulevard Marx Dormoy. Bref, il y aurait un énorme travail d’urbanisme à faire pour adapter Paris aux vélos.
C’est quoi ton bon plan, ton astuce ?
Parfois, je me dis qu’il faut mettre une jupe courte, comme ça les mecs te laissent passer tranquilou, quand tu forces un peu le passage tu leur fais un sourire et hop, ça passe ! Haha ! Plus sérieusement, le mieux pour rouler à Paris c’est de repérer les voies agréables où il n’y a pas trop de voitures, le long des canaux par exemple, et de filer le plus vite possible hors de la ville, au bois de Vincennes ou ailleurs pour profiter de la nature ! Ouf !
Merci Lauraine !